Annonce du départ de Madagascar de Monsieur Christian Boulais et transfert de compétences vers le conseiller santé à l’Ambassade de France, Dr Bruno MESLET.
Bilan après 4 années de soutien:
Soutien politique auprès du ministère de la santé avec l’organisation d’une réunion des différents services ministériels, l’ordre des médecins et le représentant du ministre, le Dr Jean Louis Robinson en octobre 2006
Puis avec madame le vice ministre, Dr Perline Rahantanirina et le Dr Paul Richard Ralainirina (ministre de la santé en succession du Dr Robinson)
Création de SAF Mada en juin 2007
Organisation d’une journée de sensibilisation lors de la journée mondiale de prévention du SAF, le 9 septembre 2007
Organisation de conférence de formations sur la problématique, à Tana et en province dont Tuléar avec l’Alliance Française ou à Diego lors de la Semaine de la mère et de l’enfant.
Sponsor pour un événement médiatique prometteur : la Malagasy Cup (pictogramme sur les voiles d’un boutre, équipage de Morombé)
Études épidémiologiques par l’achat de matériel pour mesurer les enfants
Études de faisabilité sur le terrain et d évaluation du risque, proposées par SAF Mada
Présentation de personnalités de Madagascar qui pourraient aider la politique de prévention du SAF
Relais avec l’Ambassade de France
Enfin, implication personnelle dans la lutte contre ce handicap évitable.
Nous espérons qu’alors libéré de ses obligations il viendra nous soutenir dans notre réflexion en France, à La Réunion ou dans l’Océan Indien.
En bref, parti d’une problématique qui ne semblait pas une priorité de santé à Madagascar ; nous avons mené des actions de sensibilisation, formation, recherche… Nous avons, par ce soutien, pu poursuivre notre travail de coopération régional, avec peu de budget, vers une prise de conscience des professionnels, d’institutions telles Handicap international, Unicef, OMS, UNFPA…, de certains dirigeants politiques et du public. Les premiers résultats épidémiologiques sont alarmants avec 5,36 ‰ naissances d’enfants SAF à Tana. Il reste alors à mettre en place les outils d’accompagnement et d’une campagne nationale de prévention.