La grande île du Sud-Ouest de l’Océan Indien s’étend sur près de 1 600 kilomètres, du Nord au Sud. Traversée par le tropique du Capricorne, au niveau de la ville sudiste de Tuléar (ou Toliara), le pays a une superficie équivalente à celle de la France et du Benelux réunis.
La côte Est, chaude et humide, est un pays de grandes forêts et de végétation luxuriante. La côte Ouest, plus sèche, présente des paysages de savanes, semi désertiques à l’extrême Sud. Les Hautes Terres centrales, où se trouve la capitale, sont plus peuplées et plus tempérées.
MADAGASCAR abrite une flore originale, au fort endémisme, même si cette richesse naturelle souffre du développement des activités humaines.
L’unification du pays a commencé par la structuration du royaume Merina sur les Hauts Plateaux puis la conquête progressive de l’ensemble du territoire. Après avoir signé un accord de protectorat en 1885, la France prend le contrôle du pays en 1895 : MADAGASCAR devient une colonie. Après la Seconde Guerre Mondiale, le pays accède à une autonomie progressive, jusqu’à l’indépendance, proclamée le 26 juin 1960.
Philibert TSIRANANA, président de la 1ère République, est renversé par les mouvements révolutionnaires de 1972. Les liens avec l’ancienne puissance coloniale sont rapidement coupés. En 1975, Didier RATSIRAKA engage MADAGASCAR sur la voie du socialisme. La décennie qui suit est marquée par l’aggravation des difficultés économiques. Le président RATSIRAKA est écarté en 1993, puis revient au pouvoir en 1997. Marc RAVALOMANANA lui a succédé en 2002…
Point de rencontre des continents, MADAGASCAR a donné naissance à une culture originale, aux nombreuses nuances régionales. Les quinze millions de Malgaches ont des origines plutôt asiatiques sur les Hautes Terres, plutôt africaines sur les côtes. La langue malgache a des origines malayo-polynésiennes, avec des apports swahilis plus marqués sur la côte Ouest.
Le catholicisme et le protestantisme, fortement implantés à MADAGASCAR depuis la période coloniale, n’ont pas supplanté les cultes traditionnels. L’influence de l’Islam est importante dans les régions côtières du Nord-Ouest.
MADAGASCAR, l’un des pays les plus pauvres du monde, où plus de dix millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, et où plusieurs milliers d’enfants vivent dans les rues avec ou sans famille : 3 000 enfants ont été dénombrés dans la rue dont 900 qui y vivent complètement. 17% ont moins de 6 ans, 80% entre 7 et 14 ans et 3% plus de 14 ans.
ANTANANARIVO, ville dans laquelle nous avons choisi d’effectuer notre mission, « capitale montagnarde en pays tropical » comme disait Charles ROBEQUAIN, a toujours fasciné ses visiteurs surpris par la soudaine apparition, dans le lointain, des deux silhouettes de Manjakamiadana (le palais de la reine) et d’Andafiavaratra (le palais du premier ministre).
La ville originelle, ainsi rebaptisée en 1510, occupe la butte d’Analamanga, un îlot dans la mer de rizières de Betsimitatatra, plaine rizicole aménagée en deux siècles par une dynastie des rois hydrauliciens.
Depuis sa conquête définitive par le roi Andrianampoinimerina, à la fin du 18ème siècle, « la Cité des Mille» allait progressivement déborder de ses fossés défensifs traditionnels pour gagner sur les collines de Faravohitra à l’Est, et celle Ambohitsorohitra-Isoraka, à l’Ouest.
« Tamboho » héréditaires des compagnons du grand roi ou nouveaux quartiers périphériques desservis par la « route circulaire » : la capitale de MADAGASCAR compte aujourd’hui près de 2 millions d’habitants installés dans les 6 arrondissements « intra muros » voire dans les communes limitrophes, inexorablement soumises à la dynamique centripète de toute métropole.
Au cœur de cette ville pittoresque, chargée d’histoire et avec son hospitalité légendaire, nous débutons notre mission de coopération.
Sensibiliser les acteurs de prévention à Madagascar sur les conséquences de l’alcool pendant la grossesse
Prise de conscience
Soutenir une nouvelle philosophie du travail en réseau de santé
Développer la lutte contre l’alcoolisme
Épargner une population déjà en souffrance avec des fléaux tel le Sida, le Paludisme, le manque d’eau… source de surmortalité, d’un sur handicap évitable que représente le SAF
Soirée de formation sur l’ensemble des troubles causés par l’Alcoolisation du Fœtus (ETCAF), notamment les troubles neuro comportementaux, source de handicap, proposition de prévention et de la prise en charge pluridisciplinaire en réseau; devant les représentants du Ministère de la Santé et 114 médecins généralistes, pédiatres, gynécologues de TANANARIVE.
Co organisatrice : Madame le Docteur Nivo Ravosson Ramanandraibe, chef de service de lutte contre la toxicomanie au ministère de la santé et du planning familial.
Une organisation des laboratoires Servier, France