Le Matinal du 3 février 2010
De plus en plus de femmes à Maurice consomment de l’alcool. Si leur nombre est trois ou quatre fois inférieur à celui des hommes, les effets d’une consommation excessive de boissons alcoolisées chez la femme sont beaucoup plus néfastes et ce à cause d’une raison physiologique.
L’alcool et la grossesse
…En cas de grossesse, c’est le fœtus qui souffre. Phénomène que les médecins appellent le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), et auquel une femme sur 100 qui boit de l’alcool pendant sa grossesse peut être confrontée. Cela provoque souvent un avortement spontané, un accouchement prématuré voire la malformation ou un retard mental du fœtus. Quel que soit le moment de la grossesse, boire de l’alcool nuit à la santé de l’enfant et sa mère. Qu’une femme “supporte’’ bien l’alcool ou non, le bébé, lui, ne le tolère pas! Même avec une consommation faible d’alcool la femme devient plus fragile, tout comme son bébé. Et contrairement aux idées reçues, le placenta ne protège pas le fœtus contre l’alcool et autres substances toxiques. L’alcool traverse aisément la barrière placentaire. Les concentrations d’éthanol dans le liquide amniotique atteignent alors des valeurs comparables à celles mesurées dans le sang maternel, voire davantage car le foie du bébé est immature, et ne l’élimine pas correctement.
Hôpital Brown-Séquard : 46 % des admissions en 2011 liées à l’alcool
Le Matinal du 11 octobre 2012
“Les causes des troubles mentaux sont aussi liées à une consommation élevée d’alcool, a dit Lormus Bundhoo, ministre de la Santé et de la qualité de la vie, et 46 % des admissions à l’hôpital Brown-Séquard, en 2011, étaient dues à des problèmes liés à l’alcool.” C’était mercredi à cet établissement hospitalier, à l’occasion de la 20e Journée mondiale de la santé mentale dont le thème principal était “La dépression, une crise mondiale
Alcool et grossesse : vers une remise en cause du « zéro alcool » ?
Le Matinal du 9 octobre 2010
Une nouvelle étude anglaise sur les effets de la consommation d’alcool durant la grossesse jette un pavé dans la mare et risque de semer le trouble chez les femmes enceintes : elle montre en effet qu’une consommation légère d’alcool (1 à 2 verres par semaine maximum) est sans conséquence sur les plans cognitif et comportemental des enfants à 5 ans. Une étude à prendre cependant avec des pincettes…