Les sages-femmes sont une profession influente et un groupe clé pour informer les femmes sur la consommation d’alcool pendant la grossesse et ses conséquences. Il n’y a pas de données australiennes quantitatives actuelles des sages-femmes sur leurs connaissances, attitudes et pratiques en matière de consommation d’alcool pendant la grossesse et des troubles causés par l’alcoolisation fœtale. Nous avons cherché à réduire ce déficit de connaissances des sages-femmes par la compréhension des perceptions de leur pratique dans la lutte contre la consommation d’alcool pendant la grossesse.
Les connaissances, les attitudes et la pratique des sages-femmes sur l’exposition à l’alcool et le risque de l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (ETCAF)
Cette étude transversale a été menée dans 19 sites de maternité à travers les sept régions sanitaires de la province d’Australie Occidentale. Un questionnaire a été conçu suite à l’examen de la littérature et d’autres enquêtes pertinentes. Les cadres sages-femmes des maternités ont distribués les questionnaires à toutes les sages-femmes travaillant dans leur unité. Un total de 334 sages-femmes ont été invités à participer à la recherche et (n = 245), 73,4% d’entre eux étaient admissibles.
La fraction de réponse a été (n = 166, 67,8%). Presque toutes (n = 151, 93,2%) ont interrogées les femmes enceintes sur leur consommation d’alcool pendant la grossesse et (n = 164, 99,4%) offert des conseils sur la consommation d’alcool en conformité avec les guidelines australien de prévention de l’alcool, qui stipule que « Pour les femmes qui sont enceintes ou planifient une grossesse, ne pas boire est l’option la plus sûre« . Près des deux tiers (n = 104, 64,2%) des sages-femmes ont informées les femmes enceintes sur les effets de la consommation d’alcool pendant la grossesse, elles n’utilisent pas toujours l’outil de dépistage de vérification recommandé (n = 66, 47,5%) pour évaluer la consommation d’alcool pendant la grossesse, et ne font pas d’intervention brève lorsque cela est indiqué (n = 107, 70,4%). La plupart des sages-femmes ont approuvé le développement professionnel sur les outils de dépistage (n = 145, 93,5%), une intervention brève (n = 144, 92,9%), et la consommation d’alcool pendant la grossesse et l’ETCAF (n = 144, 92,9%).
Conclusion
Presque toutes les sages-femmes dans cette étude ont demandé et conseillé sur la consommation d’alcool pendant la grossesse et environ les deux tiers ont fourni des informations sur les effets de l’alcool pendant la grossesse. Nos résultats confirment la nécessité de poursuivre le développement professionnel des sages-femmes sur le dépistage et l’intervention brève. La politique devrait soutenir la pratique des sages-femmes à l’écran pour la consommation d’alcool pendant la grossesse et offrir brève intervention au moment indiqué.
Article de Janet M Payne, Rochelle E Watkins, Heather M Jones, Tracy Reibel, Raewyn Mutch, Amanda Wilkins, Julie Whitlock et Carol Bower
du Telethon Kids Institute, The University of Western Australia, Perth, Australia
Publié le 5 Novembre 2014
Article complet (en anglais) sur : http://www.biomedcentral.com/1471-2393/14/377